ARTS
Avis
Cette série est un véritable chef d'œuvre trop méconnu.
Elle est remarquablement construite. Chaque épisode proposant une enquête policière passionnante traitant à chaque fois d'un phénomène de société bien ancré dans l'époque (trafic de drogues, hooliganisme, terrorisme, corruption, fermeture d'usines…).
En plus d'essayer de s'adapter à ce nouveau mode de vie, Tyler va également essayer de résoudre certains mystères personnels. En effet, 1973 est l'année ou le père de Sam a disparu sans explications laissant sa femme et le petit garçon de 6 ans livrés à eux-mêmes.
De plus, à chaque épisode on essaye de découvrir ce qui est arrivé à Tyler et comment celui-ci pourrait retourner à son époque.
Ainsi, il peut parfois recevoir des nouvelles de 2006, via la radio, le téléphone ou la télévision. Les personnages sont extrêmement bien construits.
Sam évoluera énormément au cours de l'histoire, passant d'un homme froid et procédurier et un peu hautain à un véritable être humain capable d'émotion et d'amour.
Mais les autres personnages sont aussi très riches. Gene Hunt par exemple n'est pas qu'un flic violent et corrompu. C'est aussi un homme qui essaye de faire son travail au mieux compte tenu de la situation de l'époque.
Même s'il a tendance à se moquer des méthodes de Tyler, il sait reconnaitre ses qualités et lui faire confiance.
Il y a également Annie, qui, malgré de brillantes études de psychologie en est réduite à n'être qu'une simple auxiliaire de police. Grâce à Sam, qui croit en elle et en ces capacités elle finira par s'affirmer comme policière à part entière et à s'intégrer dans ce milieu exclusivement masculin.
La série s'adresse quand même à un public averti. Elle n'est pas plus violente, voire même moins que la plupart des séries policière, mais le vocabulaire utilisé, notamment par Hunt, est assez explicite et loin d'être châtié. De même, certains épisodes, de par les thèmes abordés, comme le trafic de drogue et la prostitution qui en découle peuvent être un peu plus durs.
Cependant la série ne manque absolument pas d'humour. Le duo Hunt-Tyler pouvant être assez comique par moment.
Life on Mars ne comporte que 16 épisodes. Pas parce qu'elle n'a pas marché, au contraire, mais parce que les scénaristes ont considéré qu'ils avaient raconté leur histoire et que plus d'épisodes auraient été inutiles.
La conclusion de la série quant à elle, risque de ne pas mettre tout le monde d'accord, le parti-pris étant assez osé. Mais personnellement je trouve la fin très belle et logique. Et ce même si à la première vision elle m'a un peu traumatisée.
La bande originale de la série est également formidable avec tous les titres de rock britannique de l'époque : The Who, Paul McCartney… Et surtout David Bowie.
Il est à noter aussi que la reconstitution historique est de grande qualité.
Tania
Article publié le 24 juin 2019
Elle est remarquablement construite. Chaque épisode proposant une enquête policière passionnante traitant à chaque fois d'un phénomène de société bien ancré dans l'époque (trafic de drogues, hooliganisme, terrorisme, corruption, fermeture d'usines…).
En plus d'essayer de s'adapter à ce nouveau mode de vie, Tyler va également essayer de résoudre certains mystères personnels. En effet, 1973 est l'année ou le père de Sam a disparu sans explications laissant sa femme et le petit garçon de 6 ans livrés à eux-mêmes.
De plus, à chaque épisode on essaye de découvrir ce qui est arrivé à Tyler et comment celui-ci pourrait retourner à son époque.
Ainsi, il peut parfois recevoir des nouvelles de 2006, via la radio, le téléphone ou la télévision. Les personnages sont extrêmement bien construits.
Sam évoluera énormément au cours de l'histoire, passant d'un homme froid et procédurier et un peu hautain à un véritable être humain capable d'émotion et d'amour.
Mais les autres personnages sont aussi très riches. Gene Hunt par exemple n'est pas qu'un flic violent et corrompu. C'est aussi un homme qui essaye de faire son travail au mieux compte tenu de la situation de l'époque.
Même s'il a tendance à se moquer des méthodes de Tyler, il sait reconnaitre ses qualités et lui faire confiance.
Il y a également Annie, qui, malgré de brillantes études de psychologie en est réduite à n'être qu'une simple auxiliaire de police. Grâce à Sam, qui croit en elle et en ces capacités elle finira par s'affirmer comme policière à part entière et à s'intégrer dans ce milieu exclusivement masculin.
La série s'adresse quand même à un public averti. Elle n'est pas plus violente, voire même moins que la plupart des séries policière, mais le vocabulaire utilisé, notamment par Hunt, est assez explicite et loin d'être châtié. De même, certains épisodes, de par les thèmes abordés, comme le trafic de drogue et la prostitution qui en découle peuvent être un peu plus durs.
Cependant la série ne manque absolument pas d'humour. Le duo Hunt-Tyler pouvant être assez comique par moment.
Life on Mars ne comporte que 16 épisodes. Pas parce qu'elle n'a pas marché, au contraire, mais parce que les scénaristes ont considéré qu'ils avaient raconté leur histoire et que plus d'épisodes auraient été inutiles.
La conclusion de la série quant à elle, risque de ne pas mettre tout le monde d'accord, le parti-pris étant assez osé. Mais personnellement je trouve la fin très belle et logique. Et ce même si à la première vision elle m'a un peu traumatisée.
La bande originale de la série est également formidable avec tous les titres de rock britannique de l'époque : The Who, Paul McCartney… Et surtout David Bowie.
Il est à noter aussi que la reconstitution historique est de grande qualité.
Tania
Article publié le 24 juin 2019
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