MARIAGE
Traditions et coutumes sur le mariage
Il existe autant de traditions que de mariages. Voici un tour d’horizon sur certaines traditions populaires liées au mariage :
Le chapelet :
Selon les croyances, il serait de bon augure de suspendre un chapelet à la corde à linge la veille du mariage pour demander une température clémente pour les noces.
Le rôle des parents :
Traditionnellement c'est le père qui fabriquait le coffre en cèdre servant à recevoir les éléments du trousseau. Il donnait aussi la bénédiction paternelle à sa fille avant qu'elle quitte le nid. Aujourd'hui, il est souvent celui qui mène sa fille à l'autel pour « l'offrir » à son futur gendre et agit parfois à titre de témoin.
C'est la mère qui accrochait le chapelet sur la corde à linge la veille des noces pour assurer une température idéale. Elle était aussi celle qui préparait les dragées, les bonbons et les amandes offerts aux invités.
Les quatre éléments :
Tradition issue de l’Angleterre de la fin du 19ème siècle (something old, something new, something borrowed, something blue). Un des éléments doit être ancien, l’autre neuf, l’autre emprunté et le dernier bleu.
- L'élément vieux : caractérise le lien familial de la mariée et sa vie jusqu'au mariage. (souvent un bijou de famille ancien)
- L'élément neuf : caractérise la réussite et le succès pour la vie future. (souvent la robe de mariée)
- L'élément emprunté : Il caractérise la chance et le bonheur pour le couple de futurs mariés. (souvent un accessoire ayant déjà été porté, le jour de son mariage, par une mariée heureuse et comblée)
- L'élément bleu : caractérise la fidélité et la pureté dans le couple. (souvent un accessoire discret : mouchoir, boucle d’oreilles, broche, ...)
Mariée à gauche de son futur époux :
Cette tradition découle de l'époque où l'homme passait un drap sur la tête de la femme de son choix pour la kidnapper, et où il devait parfois croiser le fer avec les hommes de sa famille ou d'autres prétendants : En tenant la mariée avec sa main gauche, il laissait ainsi sa main droite disponible pour se servir de son épée.
Le voile :
Le voile est un symbole de dépendance, en l’occurrence, la femme appartient à son père ou à son époux.
Le port du voile tend peut-être à disparaître. Certaines mariées cependant, arrivent encore voilées à l’autel de l’église.
Cette tradition pourrait provenir de l’époque ancienne où l’homme passait un drap sur la tête de la femme de son choix pour la kidnapper. Le voile qui lui cachait les yeux l’empêchait de voir le chemin qui lui aurait permis de rentrer chez elle !
Mais à l’époque des mariages arrangés, elle se serait transformée pour devenir une habitude de masquer le visage de la promise jusqu’au moment où les époux étaient officiellement engagés. Le but était que le futur mari ne change pas d’avis devant un visage disgracieux ou qui ne lui plaisait pas ! Bel exemple d’anti-discrimination !
De nos jours, le voile est plus simplement un accessoire à votre tenue et un moment d’émotion garanti lorsque votre mari le soulève !
L'alliance :
Lorsque l'on se marie, on fait alliance, on s'unit à vie pour le meilleur et pour le pire. D'où le nom "alliance" donné à cet anneau échangé lors du mariage.
L'alliance, comme la bague de fiançailles est traditionnellement portée à l'annulaire gauche, doigt qui, selon une légende de l'Ancienne Egypte, se trouve placé sur le chemin de la "Vena Amoris" ("Veine de l'Amour") qui mène directement au cœur…
En fait, cela viendrait du fait qu'au 17ème siècle, à l'occasion d'un mariage chrétien, le prêtre qui officiait lors de cette cérémonie, après avoir touché, les uns après les autres, les trois premiers doigts de la main gauche, le pouce, l'index et le majeur (Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit), arriva alors au quatrième doigt, l'annulaire, qu'il choisit comme place pour l'alliance.
Les anneaux antiques étaient en fer, les alliances sont assez sobres de nos jours (en or jaune, en or blanc, en argent, et parfois serties de pierre précieuses).
Le bouquet :
La tradition du lancé du bouquet par la mariée est née en France au XVième siècle. A la base, le bouquet ne se lançait pas, les invités masculins courraient derrière la mariée jusqu'à ce qu'ils parviennent à lui saisir le bouquet.
A présent la mariée lance le bouquet aux filles célibataires.
Le lancer de riz :
Il symbolise la prospérité et la fertilité pour les nouveaux mariés. Cela remonte à un très ancien rite païen consistant à lancer des graines sur les jeunes mariés, graines dont la force et surtout la fertilité leur seraient ainsi automatiquement transmises…
De nos jours, les confettis et autres pétales ont la réputation d'éloigner les "mauvais esprits" loin des jeunes époux.
Le vin d’honneur :
Les personnes ayant assisté à la cérémonie et qui ne sont pas invitées à la réception, seront conviées au vin d’honneur, une tradition ancienne encore très courante à la campagne ou dans les régions où les familles des mariés sont implantées depuis longtemps. Souvent, une grande partie du village est conviée.
En ville, on parle plutôt de cocktail, auquel seront présents la famille proche, les amis des parents et les collègues.
La fontaine à champagne :
La tradition de la fontaine de champagne consiste à empiler des coupes à champagne les unes sur les autres en formant une pyramide. Les mariés doivent alors remplir ensemble la coupe supérieure pour permettre au champagne de s’écouler dans les coupes inférieures.
C'est un moment festif et de partage.
La jarretière :
Elle date de la Grèce Antique, où les femmes la glissaient sous leurs jupes pour charmer la gente masculine. Au Moyen-âge elle est plus pratique qu’esthétique, servant à serrer les chaussettes. C'est à la Renaissance pour que la jarretière prend des allures érotiques.
Elle symbolise le mystère, et surtout la virginité. Chez les Hébreux, on disait que le bleu et le blanc sont les couleurs symboles de l'amour, de la pureté et de la fidélité. Les futures mariées portaient une jarretière à ces couleurs.
De nos jours, la tradition de la jarretière de la mariée "mise en vente" provient du fait que les invités, bien avant l'apparition des listes de mariage, se devaient de participer, financièrement, au départ dans la vie des nouveaux mariés. Le gagnant (toujours un homme) recevant ensuite, le privilège de venir la chercher sur la cuisse de la mariée avec les dents !
Le discours :
C’est l’occasion pour les jeunes mariés, de remercier ceux qui les ont aidés dans l’organisation du mariage et ceux qui sont à leurs côtés pour cette journée unique.
Mais également de se souvenir de la rencontre, de la vie des jeunes mariés.
Et parfois de rendre hommage à un disparu cher aux coeurs des mariés.
La première danse :
C'est aux nouveaux mariés d'ouvrir la danse sur une musique romantique. Le marié devra toutefois s'absenter pour danser quelques instants avec sa nouvelle belle-mère, ensuite avec sa mère pendant que sa femme dansera successivement avec son beau-père et son père.
Les témoins et familles proches participent à la première danse alors que les autres invités seront appelés à les rejoindre seulement au deuxième morceau.
Seuil de la porte :
la mariée franchit encore le seuil du domicile conjugal dans les bras de son mari. Cette tradition proviendrait d'une légende, du temps de l'Empire Romain, qui disait que toute femme qui trébuchait, en entrant pour la première fois en tant qu'épouse dans la maison commune, verrait l'échec de son mariage. La porter permet d'éviter cela et de conjurer le mauvais sort.
Le pot de chambre :
La tradition du pot de chambre est une coutume française, c’est dans l’Aveyron que serait né ce rituel.
Cette tradition veut que les invités fassent avaler aux mariés un mélange de nourriture et/ou d’alcool contenu dans un pot de chambre.
Le soir les mariés partent se coucher dans un endroit tenu secret de l’ensemble des convives. Ceux-ci doivent alors partir à leur recherche afin de leur faire déguster cette mixture à laquelle ils devront aussi goûter par la suite. Si les mariés doivent bien se cacher, la tradition veut qu’ils soient toujours découverts.
À l’origine, le pot de chambre était apporté aux mariés le matin. il était censé redonner force et vigueur au couple une fois leur nuit de noce achevée. Ceci symbolise le passage de l’enfance à l’âge adulte, tout comme le changement de statut, de célibataires à jeunes mariés.
Aujourd’hui, il semble qu'elle se réalise le soir, une fois la fête terminée.
Les dragées :
Traditionnellement, on offre 5 dragées pour 5 vœux : la santé, la félicité, la fécondité, la longévité, la prospérité.
La mythologie grecque raconte l’histoire d’amour de Démophon et de la princesse Phyllis. Peu avant leur mariage, Démophon dût se rendre à Athènes pour des funérailles. Il promit de revenir avant la date. Hélas, il ne parvint pas à revenir et lorsqu’il revient sa princesse s’était pendue. Touchés les Dieux la firent renaître sous la forme d’un amandier. Depuis, l’amande est considérée comme le symbole de l’amour éternel.
C’est un apothicaire de Verdun qui fut à l’origine de l’invention de la dragée, en 1220.
De Verdun, la dragée se fit connaître en Hollande, à Constantinople et en Russie. Des dragées étaient offertes aux magistrats et aux membres de la famille royale. Elles furent appréciées à la cour de Louis XIV. On les on disposait dans des vases d’or et d’argent appelés drageoirs. C’est la famille de Médicis qui l’introduisit dans les grandes cours d’Europe. Au XVIIIe siècle, elle pouvait prendre la forme de graines ou de fruits enrobés de petites confitures sèches. Bonne pour l’haleine et la digestion, elle était réputée combattre la stérilité, d’où sa présence sur les tables à chaque événement familial : mariage, baptêmes, communions…
En 1750, un confiseur parisien, Pecquet, inventa une dragée lisse en faisant cuire du sirop de sucre autour d’une amande dans des bassines qu’il faisait tourner toute une journée. Il devint le fournisseur officiel de la cour de Paris. En 1777, une ordonnance royale retira le privilège du commerce du sucre aux apothicaires pour le remettre aux confiseurs.
Article publié le 28 octobre 2017
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